Douleur de vivre

Les rayons du soleil sur mes larmes tombantes, 
Personne n’a jamais osé me le demander.
Seul l’écoulement du temps et ma vie flambante, 
Rencontrent mes blessures éternellement gravées.

Au clair de lune les cloches criaient.
Deux âmes errantes n’étaient devenues plus qu’une. 
L’une avait fermé les yeux pour l’éternité,
L’autre s’abandonnait dans les eaux de Neptune.

L’écho des vagues sur les parois de mon cœur, 
L’océan me berce, Elle devait arriver.
Loin du temple, j’ai vu les anges nous quitter. 
Le mal d’autrefois est loin, mais cette rancœur, 
Thanatos lui-même la perpétue chaque nuit. 
Elle détruit à jamais les espoirs d’une vie.

Mes repères perdus, mes pensées égarées; 
Sans passion ni émotions, mauvaises intentions. 
Une douleur rare qui me fait penser.
Encore et encore j’entends cette chanson.

Le sol de nouveau blanc, j’en oublie les années. 
Le sentiment de vivre ne m’évoque plus,
La souffrance a effacé mon esprit blessé. 
Sensation de vide au-delà de l’ange déchu.

Ce jour ensoleillé, mes flammes s’enlisaient.
Des millions de diamants brillaient dans ses yeux, 
Mes démons fuyaient au loin par-delà les cieux. 
Des milliers de feuilles sur le sol s’envolaient,
La chaleur de ses lèvres me fait triompher.
Ma joie abat des montagnes et crée des contrées.

Des recoins sombre de mon cœur et de la vie, 
Je reviens, certes endommagé, mais envahi. 
Envahi de sentiments et transfiguré.
La fuite oubliée, je suis amoureux de lui.

Le passé à jamais gravé mais estomper.
Le calme dans l’agonie, froideur dans le noir.
Les épouvantes du visage de l’espoir.
Vivre d’espérances enflamme les plus grands secrets. 
Pire que la mort, voilà la perte d’espoir.
Les bras de la vie restent comme échappatoire.

L’ennui mortel de ce soleil rose incessant
Ne succombez pas à la tentation finale,
Le mal toujours présent, le bien fini gagnant. 
Sommeils éveillés, voyez ce dernier pétale.

Apprenez à vivre avec la douleur de vivre.