Baptiste Faure

S’aimer avec une si grande passion
Dans un monde ou la différence tue,
Vivre dans une éternelle interdiction,
Même pas une vie tu as vécu.

Comme tous les autres nous nous aimions,
Mais selon eux pas de la bonne façon.
Des instants merveilleux à jamais vécue.
Un futur douloureux, sans bonheur et déçu. 

Emporté par les ténèbres, tu m’as laissé
Seul avec mon amour et mes souvenirs
Abandonné, blessé et même pas aidé
Je sombre dans le désespoir sans sourire

Séparé à cause de notre différence 
A cause de ce monde de souffrance.
Notre amour t’a emporté et tué,
Maintenant il désire m’assassiner.

Impossible de vivre notre amour
Seulement parce que différent de l’ordinaire.
Ils ont gagné, maintenant que tu es parti pour toujours
Notre amour, à jamais, s’évapore dans l’air. 

Amour impossible, triste réalité
Douleur, souffrance, malédiction, int...

Ce soir je rêve encore d’un monde sans nuage, 
Où tes beaux yeux ne seraient pas qu’un mirage.
Un monde dans lequel je puisse avoir de l’espoir,
Et où tu ne resterais pas que pour ton pouvoir.

Mes yeux, mon corps et ma dévotion sont à toi,
Et malgré moi, mon cœur aussi ne veut être qu’a toi.
Serre-moi fort car près de toi je rêve encore,
Qu’un jour tu me vois au delà de notre accord.

Il ne reste que mon coeur qui ne t’appartient,
Et par sa faute, je manque à mes engagements.
Je m’abandonne à toi, mais lui, se fait absent,
Et mon but ultime me parait alors distant.

La force en moi ne se bat que pour une seule chose,
Celle de te plaire toujours, que ton désir s’impose.
L’écho de ton nom, m’implore de continuer, 
Continuer à davantage me dépasser.

Mais malgré mes efforts, mon cœur reste plus fort,
Il lutte contre moi, me laissant dans l’...

Comme chaque soir, lorsque le monde s’éteint,
	Tu danses sans fin sur les notes de notre refrain,
Et chaque matin, lorsque le soleil revient,
	Je danse pour un cœur qui ne sera jamais mien.

Malgré le son de la symphonie de nos âmes,
	Tu danses en silence sans même voir mes larmes.
Si cette mélodie ne peut être qu’un drame,
	Je danse alors sur toutes ces notes qui s’enflamment.

Tant que mon cœur bat au rythme du tien,
	Tu danses, danses, danses et danseras sans fin,
Et tant que le tien ne bat pas au rythme du mien.  
	Je danse, danse, danse et danserai sans fin,

Les rayons du soleil sur mes larmes tombantes, 
Personne n’a jamais osé me le demander.
Seul l’écoulement du temps et ma vie flambante, 
Rencontrent mes blessures éternellement gravées.

Au clair de lune les cloches criaient.
Deux âmes errantes n’étaient devenues plus qu’une. 
L’une avait fermé les yeux pour l’éternité,
L’autre s’abandonnait dans les eaux de Neptune.

L’écho des vagues sur les parois de mon cœur, 
L’océan me berce, Elle devait arriver.
Loin du temple, j’ai vu les anges nous quitter. 
Le mal d’autrefois est loin, mais cette rancœur, 
Thanatos lui-même la perpétue chaque nuit. 
Elle détruit à jamais les espoirs d’une vie.

Mes repères perdus, mes pensées égarées; 
Sans passion ni émotions, mauvaises intentions. 
Une douleur rare qui me fait penser.
Encore et encore j’entends cette chanson.

Le sol de nouveau blanc, j’en oub...

Un matin d’été, sans même devoir faire un vœu,
Une chaleur exaltante brille de mille feux.
Mon cœur le sait, je voudrais tant le retrouver,
Si toutefois nous nous sommes un jour trouvés. 

Une infinité d’étoiles brillent dans ses yeux,
Illuminant l’espace de mon cœur amoureux.
De ce bleu profond, elles éclairent mon infini,
Mais elles ne sont que le reflet d’un rêve de minuit.

Un rêve qui jamais ne rencontre l’aurore,
Pourtant, présent dans mon cœur dès l’aube.
L’hiver est de retour, et malgré l’inconfort,
Ton âme accroche la mienne, et tu me dérobes.

L’exaltation de mon cœur, suivie d’anhédonie,
Les années passent, mais toutes se ressemblent.
Comme la mélodie d’une berceuse infinie,
Encore et encore, j’ai le cœur qui tremble.

La musique en lui qui faisait danser mon monde
Était comme la mélodie d’une horloge sans aiguilles
Des heures s’écoulaient, comme une étoile qui brille
Mais elles ne semblaient être qu’une seconde.

Le reflet de cette étoile dans ses yeux de bronze,
M’emporte tel que le ferait un musicien.
Et j’entends mon cœur qui danse, au rythme du sien,
Une valse à laquelle mon âme succombe.

Je ne vois que la plus belle des chorégraphies,
Lorsqu’il m’invite au spectacle de sa vie.
Son visage occupe mes pensées nuit et jour, 
Il est vrai, j’aimerais que ce soit de l’amour. 

Puis soudain, l’éclair foudroyant d’un soir d’orage,
Vint briser le rythme de la valse du temps
Qui erre maintenant au gré des mirages.
Malgré les efforts, mon cœur ne s’en sort gagnant.

Tout n’est qu’illusion, même si je ne cesse d’y croire,
Ce silence me tue, mais j’entends la ...

Quand la nuit tombe et s’empare du bleu de tes yeux,
Je ressens alors le rythme de ton cœur joyeux,
Soudain, ton visage s’enflamme et s’illumine,
Et tes lèvres brillent par manque d’adrénaline.
Tes bras me retiennent et ton souffle chaud me séduit
C’est ainsi que tu brises le silence de la nuit,

Lorsque je t’entends faire danser mon prénom.

Alors le bleu de mes yeux s’empare de la nuit, 
Je ressens mon cœur abandonner son ennui, 
Soudain, mon visage s’enflamme et s’illumine, 
Et mes lèvres sur les tiennes ne sont plus orphelines, 
Mes bras parcourent les tiens et mon souffle s’enfuit,
C’est ainsi que tu berces le silence de la nuit,

Lorsque je t’entends faire danser mon prénom.

Chaque soir, quand la nuit s’empare de nos yeux bleus, 
Je ressens alors nos deux cœurs mystérieux.
Soudain, nos visages s’enflamment et s’illuminent, 
Et nos ...

La lumière de la lune qui brille sur les vagues,
M’envahit et se reflète dans mes larmes.
Le tonnerre gronde et les éclairs s’enflamment,
C’est alors que mon cœur se perd et divague.

Cette mélancolie ne m’est pas inconnue,
Car chaque nuit, c’est elle qui me sert de repère.
Éternelle compagne de mes instants solitaires,
Son étreinte persiste, dans un calme absolu.

Démunie de tout sens, elle n’est pourtant rien,
Rien de plus que des émotions sans aucun lien,
Qu’une projection que mon âme a inventée.
Et pourtant, je reste l’esclave de sa volonté.

De toutes mes forces, je tente de lui faire face, 
Un combat poétique où l’âme reprend son monde.
Je tisse mes rêves avant qu’elle ne les efface, 
Des rêves de lumière où la noirceur ne gronde. 

Et quand sonne la symphonie de mes pensées noires, 
Commence alors ma danse avec les larmes du soir. 

Il existe un monde caché dans mes pensées, 
Où mes émotions dansent au rythme des marrées, 
Dans lequel jamais le ciel ne rencontre la mer, 
Et où mon âme se perd cherchant la lumière. 

Dans ce monde qui n’est autre que mon esprit,
J’aimerais hurler et déchirer ce silence.
Briser cette machine qui ne me laisse aucun répit,
Vivre un instant, libéré de sa résonance.

Un monde où même l’insignifiant me détruit,
Où mes cris reflètent le soleil de minuit.
Je m’y égare à mesure que passe le temps,
Les balades du soir se terminent brusquement.

Une simple goutte d'eau déchaîne mes océans,
Je ressens chaque brise comme un ouragan,
Les paroles, les rires, les sons et les pensées,
Tout n’est que démesure, je sens mon cœur brûler.

Aux murmures d'une larme, les vagues s'animent,
Les soupirs brisent mon accalmie, tel un hymne.
Les regards, les silen...

Lorsque le jour se lève, j’aimerais faire un rêve.

Un rêve éternel qui jamais ne prendrait fin.
Dans lequel mon âme et mon coeur ne feraient qu’un,
Avec ce garçon qui danse à tous mes refrains.

Lorsque le jour s’enlève, c’était un mauvais rêve.

Un aperçu fugace d’une vie à ses côtés, 
Où seul l’écho du vide résonne dans mes pensées,
Car son absence est impossible à ignorer.

Lorsque la nuit s’éveille, il est parfait pour moi.

Tel un idéal qui me semblait impensable,
C’est un nouveau monde qui devient alors pensable. 
Un univers où le sombre est inconnaissable.

Lorsque la nuit s’achève, il n’est pas fait pour moi.

Car la force en moi ne pourrait crier victoire.
Même si je ne cesserai jamais d’y croire,
Mon coeur le sait, c’est la fin de cette histoire.

Chaque matin, avant que la partie ne commence,
Les rois, les reines et les valets sont prêts pour la danse.
Quant à moi, je prépare mon entrée en silence,
Attendant patiemment que le jeu se lance.

Les cartes en main, c’est alors que débutent les vœux.
Les rois mènent la danse et les reines orchestrent le jeu.
Et moi, seul prince parmi ces valets audacieux,
C’est du Roi de cœur que je tombe amoureux.

L’as de trèfle me tient tête et semble vainqueur,
Mais je rejoue et défie les piques moqueurs.
Entre les carreaux et les trèfles, je défie mes peurs,
Car c’est vers toi, Roi de cœur, que se tourne mon cœur.

Dans ce jeu complexe où les cœurs sont enchaînés,
Les reines sourient aux rois qu’elles ont tant aimés.
Et je me demande si le mien m’a remarqué,
Car je ne saurai qu’une fois le jeu terminé,

Si le prince en moi a trouvé son roi en toi,
...

Lorsque le monde s’endort, c’est alors que tout commence 
Mes démons font face à mon âme en errance 
Chaque soir, ils dictent le rythme de la danse
C’est ainsi qu’ils manifestent leur existence 

Sans cesse, je les entends rire d’insolence 
Cet éternel combat contre leur violence 
Brise mon cœur me laissant sans défense 
Je ne peux que m’incliner devant cette persévérance 

Les étincelles de la foudre qui me frappe en silence 
Embrasent l’incendie de mes nuits en toute conscience 
Sans relâche et sans répit, mais toujours avec souffrance 
Seul face à eux, je lutte sans aucune différence 

Au fil du temps, je trouve en moi la clémence
Pour apprivoiser ces parts sombres en cadence
Leur danse infernale, ne semble que nuisance
Quand ils s’élèvent dans l’ombre de ma propre démence

Lorsque le monde s’éveille, je ressens alors cette absence 
Mo...

À travers le temps, tu es partout où je suis. 
Tes yeux sont les uniques rêves de mes nuits, 
Et malgré les efforts, mon cœur manque de temps. 
J’aurais aimé te connaître seulement l’espace d’un instant. 

À travers le temps, tu es partout où je vis. 
Dans mon monde, il n’existe rien de mieux. 
Rien de mieux que cette image de toi qui me séduit, 
Et qui pourtant, prétend créer un équilibre harmonieux. 

À travers le temps, tu es partout où je fuis. 
L’éternel combat contre mes propres démons, 
N’est rien face à celui contre cet ennui. 
L’ennui qui fait suite à l’écho de ton prénom. 

À travers le temps, tu es partout où je ris. 
Je ne peux envisager tirer ma révérence. 
Au plus profond de moi, ton idéal est enfoui,
Mon cœur le sait, je ne vis que d’espérance. 

À travers le temps, je suis partout. 
Partout, là où jamais tu ne seras. 

À travers le temps, tu es partout où je suis.
Là où tes yeux sont les uniques rêves de mes nuits, 

À travers le temps, tu es partout où je vis.
Là où mon coeur ne cesse de battre sans répit,

À travers le temps, tu es partout où je ris.
Là où ma tristesse jamais ne s’épanouit, 

À travers le temps, tu es partout où je fuis.
Là où je me bats sans fin contre mon ennui, 

À travers le temps, je suis partout,
Partout, là où jamais tu ne seras.